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10 erreurs courantes (et coûteuses) en Facebook et Instagram Ads


Chaque jour, de nouvelles campagnes Facebook et Instagram sont créées, et chaque jour, de l’argent est perdu.


Ce n’est pas une fatalité, et beaucoup de ces erreurs peuvent être évitées assez facilement.


En allant un peu plus loin que la plupart des annonceurs débutants, qu’ils ou elles soient responsables marketing de PME, ou bien des marques émergentes…


Tout le monde peut accélérer sa croissance grâce aux campagnes d’ads Facebook et Instagram.


L’algorithme publicitaire de Facebook et Instagram est de plus en plus compétitif, mais reste performant si on s’en sert bien.


Pour certaines entreprises et marques, même encore petites, c’est d’ailleurs un canal d’acquisition très rentable.


Cependant, il existe de nombreuses pratiques qui ne permettent pas d’arriver à un retour sur investissement X3 et plus.


Elles sont très courantes, elles sont évitables.


En voici 10.


1- La fatigue publicitaire


La fatigue publicitaire intervient lorsque les pubs tournent depuis trop longtemps et que leur taux de répétition devient trop important.


En clair ? Les personnes ciblées par vos campagnes ont trop vu passer vos pubs, elles y sont habituées, et ne les voient même plus.


Résultat : un taux d’intéractions et de clic en baisse, donc Facebook en déduit que les visuels de pubs ne sont pas attractifs, donc il les montre de moins en moins, et vos résultats ne peuvent qu’en pâtir.


Comment remédier à cela ? 


Alimenter régulièrement votre campagne avec de nouveaux visuels et vidéos. Et désactiver ceux qui ont trop été diffusés. Une diffusion trop grande ? La répétition est supérieure à 2, le CPM a drastiquement augmenté.


2 – Des audiences trop restreintes


Un très très grand classique.

On pense “si jamais je cible très précis, je vais avoir d’excellents résultats.”


Et non. C’est quasi systématiquement le contraire. 


En fait, avec une audience trop restreinte, l’algorithme a trop peu de marge de manœuvre pour tester et repérer les caractéristiques des personnes qui semblent intéressées par votre produit votre service. Qu’il soit diffusé sur Instagram ou sur Facebook.


Faire des campagnes avec des audiences trop restreintes revient à essayer d’apprendre à lire à un enfant avec un flyer contenant 67 mots. Bien trop insuffisant pour un apprentissage.


L’algorithme Meta (Facebook et Instagram) : c’est exactement pareil.



3 – Le mauvais paramétrage du business manager


Comme il y a de plus plus d’annonceurs sur la plateforme, et pas que des vertueux, il n’est pas rare d’avoir son compte publicitaire bloqué, et ses campagnes avec. 


Pour montrer patte blanche et ainsi être diffusé au plus grand nombre, il est nécessaire de bien paramétrer le business manager.


C’est ennuyeux, il y a beaucoup d’options, de menus et de sous-menus, mais c’est une seule fois et ce sont des fondations solides pour le futur.

  1. On vérifie son nom de domaine

  2. On remplit toutes les informations sur l’entreprise

  3. On connecte son compte Instagram si on en utilise un

  4. On renseigne un moyen de paiement avec un plafond de dépense large

  5. On nomme au moins 2 administrateurs avec des comptes personnels “clean”

  6. On connecte la page Facebook et on partage les ressources au compte publicitaire


Si toutes ces étapes sont bien faites, ce sera perçu comme des signaux positifs par Facebook, car vous aurez pris le temps de montrer patte blanche.


Vous contribuerez donc à ce que l’algorithme présente vos publicités à + de personnes, pour le même prix.


Au contraire, sans cela, vous atteindrez moins de monde, et toujours pour le même prix.

4 – Des visuels mal adaptés aux canaux

C’est un changement vraiment facile à faire pourtant. Mais peu de nouveaux annonceurs le font, trop pressés et heureux de lancer leur première campagne.


On le rappelle, quand on veut faire de la publicité sur Facebook pour promouvoir ses produits / services, trouver de nouveaux prospects et clients pour son ecommerce, on diffuse des pubs sur Facebook.

Et Instagram.

Et Messenger.

Et des milliers de sites partenaires complètement étrangers au groupe META.


Donc, pas mal de formats en fait. 


On va en distinguer 3, et si vous pouvez vous adapter vos visuels de pub à ces formats spécifiques, vous aurez un coup d’avance sur beaucoup de concurrents : 

  • Format 4:5 → 1080 x 1350
  • Format 1:1 → 1080 x 1080
  • Format 9:16 → 1080 x 1920


De cette manière, vos visuels seront adaptés aux formats des écrans sur lesquelles ils seront diffusés. Vos publicités n’en seront que plus attractives, impactantes et performantes : + de clics, + de diffusion, + de ventes.


5 – Des événements de conversions non optimisés

Depuis qu’Apple ne permet plus à Facebook de suivre les utilisateurs d’iPhone / iPad dès que ces derniers visitent un site après avoir cliqué sur une pub Instagram ou Facebook, les choses sont devenues + compliquées.


En effet, pour trouver la parade et continuer à repérer et analyser les comportements des personnes ciblées utilisant les produits Apple, Facebook doit maintenant recouper les informations de manière différente, et probablement moins efficace qu’avant IOS14.


Mais vous pouvez y faire quelque chose. Dans le gestionnaire d’événements, vous pouvez indiquer les événements du + important au moins important pour les personnes utilisant Apple.


De cette manière, Facebook pourra mieux optimiser vos publicités pour trouver les cibles intéressées par vos produits ou services.


Optimisez vos événements de conversions pour les utilisateurs d’IOS14, c’est optimiser vos événements de conversion pour 30% des personnes qui voient passer vos publicités sur Facebook ou Instagram.


6 – Une inadéquation entre les pubs et les pages de redirection

Une cohérence trop faible entre la pub et la page de redirection ? Facebook n’aime pas du tout cela.


Par exemple : vous vendez un caleçon vert, et quand la personne intéressée par ce caleçon vert clique sur votre pub et arrive sur un t-shirt rouge : mauvais signal.


Du simple bon sens direz-vous ! C’est vrai, mais parfois les choses peuvent être plus subtiles que cet exemple.


De manière générale, il faut avoir une cohérence quasi parfaite, à savoir :

  • l’image de pub doit pouvoir être vue sur la page de redirection
  • le produit ou service promu doit être le même sur la pub et la page
  • les mots utilisés dans la pub doivent se retrouver dans la page de redirection


7 – Des messages pas assez clairs, trop nombreux ou contradictoires

“Inscrivez-vous à mon webinaire, mais n’oubliez pas de liker la page Facebook et souscrivez à notre newsletter avant d’acheter notre dernier produit !”


Une pub = un message. 


Pas 12. 


Une publicité cherchant à remplir trop d’objectifs sera nécessairement ratée. Facebook l’interprètera comme cela et votre diffusion sera restreinte.


Une diffusion restreinte entraînera mécaniquement une baisse des chances de trouver les bonnes personnes pour atteindre votre objectif.


Vous voulez générer des inscriptions à votre webinaire ? 
Faites une campagne pour cela – avec des visuels, des messages, et une page de redirection dédiée.


Vous voulez générer des ventes lors de la sortie de votre nouveau produit ?
Faites une campagne pour cela.


Vous voulez avoir plus d’abonnés à votre newsletter pour augmenter à terme votre nombre de clients ?
Faites une campagne dédiée.


Un objectif = une campagne = un message



8 – Un objectif de campagne mal choisi


Lors de la création d’une campagne sur Facebook, on a le choix entre de nombreux objectifs de campagne.


Quand on n’y connaît rien, ou pas beaucoup, on se fait piéger par les mots, et on perd de l’argent.


Je m’explique : en 2023, Facebook vous propose les choix suivants :

  • Notoriété : peut-être tentant, mais est surtout utile aux grandes marques qui ont des budgets que vous n’avez pas – cet objectif sert à afficher le + de publicités possibles, mais ni aux bonnes personnes, ni au bon moment.
  • Trafic : a pour but de rediriger le maximum de personnes vers votre site, mais sans nécessairement parier sur la qualité des événements qui vont être réalisés sur le site.
  • Interaction : va obtenir beaucoup de like et de commentaires sous vos posts – mais pas de visites sur le site
  • Prospects : pour recueillir des prospects (plus ou moins qualifiés)
  • Promotion de l’application : comme son nom l’indique
  • Ventes : pour générer des ventes via de nouveaux clients


En général : la plupart des marques, entreprises, coachs ou info-preneurs vont privilégier la campagne avec objectif Ventes, ou éventuellement prospects, car ce sont celles qui vont apporter le plus de valeur et le meilleur retour sur investissement.


9 – Pas assez de tests

Tester n’est pas une option quand le budget de campagne est limité.


Et c’est souvent le cas quand on lance ses premières campagnes d’ads sur Facebook et Instagram.


Le but de tester est de trouver la meilleure manière d’optimiser votre investissement publicitaire et les coûts d’aquisition client.


On peut tester plusieurs éléments dans une campagne d’ads Facebook :

  • les audiences : qui sera le + intéressé par votre produit ou service ? Un seul moyen de le savoir : le présenter à différentes audiences

  • les images : laquelle générera le plus grand nombre de clics ? Pour le savoir, il faut tester et proposer différents types d’images aux personnes ciblées. Ce type de test est très simple à faire et peut vraiment faire la différence et éviter de perdre de l’argent bêtement.

  • les vidéos : idem que pour les images. Attention, il faut tester les images ET les vidéos. Pas seulement l’un ou seulement l’autre.

  • les formats : format carré, format instagram, format story —> certains formats seront plus performants que d’autres, à vous de les découvrir en testant les placements.

  • les messages : sous quel angle présenter son offre ? quel bouton d’appel à l’action ? Tout cela est testable, et aussi analysable. Il ne faut pas s’en priver.



10 – Utiliser le bouton boost, ou comment jeter son argent par la fenêtre

 

C’est probablement une erreur que tout le monde a faite, au tout début quand on s’intéresse aux campagnes Facebook Ads.


La seule chose à faire est de ne pas recommencer. 


Le bouton Boost est une vache à lait pour Facebook, car elle ne nécessite aucune compétence technique ou marketing, mais juste une carte bleue à débiter.


Utiliser le bouton boost pour trouver des clients revient à jeter des flyers dans le hall d’une gare. Avec BEAUCOUP de chance, une des personnes qui en aura ramassé sera intéressé par le produit ou le service promu.


Mais avec 100% de certitude, c’est du budget dilapidé car tout le monde n’aura pas BEAUCOUP de chance.

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